jeudi 25 février 2010

Caras - Faces - Visages

Beckett by Tullio Pericoli, Italo Calvino, Albert Camus and Alberto Giacometti

Acabo de leer un pequeño ensayo llamado El alma del rostro. El autor es Tullio Pericoli : un pintor y caricaturista italiano. Cuenta muchas cosas interesantes sobre el rostro, sobre cómo miramos y "leemos" las caras de los demás como mapas, sobre el hecho de pintar o dibujar un retrato, etc. Dice que las caras de los escritores contienen sus escritos. Cita a Calvino: "Me preguntáis si Marcovaldo soy un poco yo. Diría que sí, pero lo extraño es que he empezado a sentirme semejante a Marcovaldo después de haber escrito el libro." Y me acuerdo que alguién notó que Giacometti, conforme iba envejeciendo, iba pareciéndose cada vez más a sus esculturas. Y también recuerdo esta frase de Camus "Después de cierta edad un hombre es responsable de su cara". Y es que este tema de las caras me parece apasionante.

I have just read an essay called The soul of the face by Tullio Pericoli, an Italian painter and caricaturist. He tackles many interesting things about faces, the way we look at them and 'read' them a bit like maps, about painting or drawing portraits, etc. He thinks writer's faces contain their writings. He quotes Calvino: "You ask me if Marcovaldo is somewhat myself. I would say yes, but the strange thing is that I started to feel like him after having written the book". I remember someone's remark about Giacometti looking more and more like his sculptures as he grew older. It also reminds me of this sentence by Camus: "After a certain age, every man is responsible for his face". Isn't this a fascinating subject?

Je viens de lire un petit essai : Le visage, reflet de l'âme, écrit par Tullio Pericoli, peintre et caricaturiste italien. Il dit plein de choses intéressantes sur le visage, sur la façon dont on regarde et on "lit" les visages d'autrui un peu comme des cartes, sur le fait de peindre ou dessiner des portraits, etc. Il pense que les visages des écrivains contiennent leurs écrits. Il cite Calvino: "Vous me demandez si Marcovaldo est un peu moi même. Je dirais que oui, mais ce qui est étrange c'est que j'ai commencé à sentir que je lui ressemblais après avoir écrit le livre". Ça me fait penser à cette remarque comme quoi Giacometti en vieillissant s'est mis à ressembler de plus en plus à ses sculptures. Et ça me rappelle aussi cette phrase de Camus : "Après un certain âge, tout homme est responsable de son visage." Je n'ai vraiment pas fini de trouver ce thème passionnant.


dimanche 21 février 2010

Art Madrid 2010

Miguel Macaya, galería Miquel Alzueta, Madrid

Jorge Vieira, Perve galería, Lisboa

Galería Alexandra Irigoyen, Madrid

Philippe Geluck, galería A Cortina, Barcelona


Philippe Geluck, galería A Cortina, Barcelona

Algunas obras que he visto en la V edición de la Feria Art Madrid, que cierra sus puertas hoy.
Me encanta este retrato de torero de Miguel Macaya. Y cuanto más lo miro, más me gusta.

Here are few photos taken at the fifth Fair of Modern and Contemporary Art, Art Madrid.
I love this portrait by Miguel Macaya. And the more I look at it the more I love it.


Quelques photos prises au Salon d'Art Moderne et Contemporain Art Madrid ce week-end.
J'adore ce portrait de torero par Miguel Macaya. Et plus je le regarde et plus je l'aime.

samedi 13 février 2010

Miquel Barceló en el Caixa Forum en Madrid



La solitude organisative, Miquel Barceló

Papaye et mangue, Miquel Barceló
Pinocchio mort, Miquel Barceló

Este elefante de 7 metros de altura se encuentra delante del Caixa Forum como parte de la exposición dedicada a Miquel Barceló. El título de la muestra "La solitude organisative" viene de la pintura del gorilla que véis, una especie de autorretrato que fue expuesto en la bienal de Venecia en 2009.
Tenía muchas ganas de ver esta expo, algunas obras de Barceló me gustan mucho, pero confieso que mis impresiones frente a su trabajo suelen ser desiguales. Fue el caso con "La solitude organisative" : las sorpresas fueron a menudo buenas, pero no siempre. En todo caso, puedo decir que pasé un muy buen momento, y que una de las cosas que más me gustan de las obras de Barceló es la fuerte energía que me trasmiten.

This 7 metre high elephant is to be found in front of Madrid's Caixa Forum, as part of the exhibition dedicated to Miquel Barceló, the famous Spanish contemporary artist born in Majorca. The title of the show "la solitude organisative" comes from the painting of the gorilla (above) a kind of self portrait, exhibited at the Venice Biennale in 2009.
I was looking forward to seeing this exhibition, even if I usually only like part of Barceló's work. It was the case for "La solitude organisative", I often had nice surprises, not always. At any rate, I really enjoyed the visit and one of the things I appreciate most in Barceló's works is the energy they transmit.

Cet éléphant de 7 mètres de haut se trouve devant le Caixa Forum à Madrid : il fait partie de l'exposition consacrée à Miquel Barceló, célèbre artiste espagnol contemporain né à Majorque (Baléares). Le titre de l'expo, "La solitude organisative", vient de la peinture du gorille ci-dessus, qui serait une sorte d'autoportrait, exposé à la biennale de Venise en 2009. J'avais très envie de voir cette exposition ; j'aime beaucoup certaines toiles de Barceló, mais j'avoue que mes impressions sont souvent inégales devant son travail. Ce fut le cas pour "la solitude organisative": les surprises ont été souvent bonnes, pas toujours. En tous cas, je peux dire que j'ai passé un très bon moment, et que l'une des choses que j'aime le plus dans ces oeuvres c'est l'energie qu'elles transmettent.