Acabo de leer un pequeño ensayo llamado El alma del rostro. El autor es Tullio Pericoli : un pintor y caricaturista italiano. Cuenta muchas cosas interesantes sobre el rostro, sobre cómo miramos y "leemos" las caras de los demás como mapas, sobre el hecho de pintar o dibujar un retrato, etc. Dice que las caras de los escritores contienen sus escritos. Cita a Calvino: "Me preguntáis si Marcovaldo soy un poco yo. Diría que sí, pero lo extraño es que he empezado a sentirme semejante a Marcovaldo después de haber escrito el libro." Y me acuerdo que alguién notó que Giacometti, conforme iba envejeciendo, iba pareciéndose cada vez más a sus esculturas. Y también recuerdo esta frase de Camus "Después de cierta edad un hombre es responsable de su cara". Y es que este tema de las caras me parece apasionante.
I have just read an essay called The soul of the face by Tullio Pericoli, an Italian painter and caricaturist. He tackles many interesting things about faces, the way we look at them and 'read' them a bit like maps, about painting or drawing portraits, etc. He thinks writer's faces contain their writings. He quotes Calvino: "You ask me if Marcovaldo is somewhat myself. I would say yes, but the strange thing is that I started to feel like him after having written the book". I remember someone's remark about Giacometti looking more and more like his sculptures as he grew older. It also reminds me of this sentence by Camus: "After a certain age, every man is responsible for his face". Isn't this a fascinating subject?
Je viens de lire un petit essai : Le visage, reflet de l'âme, écrit par Tullio Pericoli, peintre et caricaturiste italien. Il dit plein de choses intéressantes sur le visage, sur la façon dont on regarde et on "lit" les visages d'autrui un peu comme des cartes, sur le fait de peindre ou dessiner des portraits, etc. Il pense que les visages des écrivains contiennent leurs écrits. Il cite Calvino: "Vous me demandez si Marcovaldo est un peu moi même. Je dirais que oui, mais ce qui est étrange c'est que j'ai commencé à sentir que je lui ressemblais après avoir écrit le livre". Ça me fait penser à cette remarque comme quoi Giacometti en vieillissant s'est mis à ressembler de plus en plus à ses sculptures. Et ça me rappelle aussi cette phrase de Camus : "Après un certain âge, tout homme est responsable de son visage." Je n'ai vraiment pas fini de trouver ce thème passionnant.
I have just read an essay called The soul of the face by Tullio Pericoli, an Italian painter and caricaturist. He tackles many interesting things about faces, the way we look at them and 'read' them a bit like maps, about painting or drawing portraits, etc. He thinks writer's faces contain their writings. He quotes Calvino: "You ask me if Marcovaldo is somewhat myself. I would say yes, but the strange thing is that I started to feel like him after having written the book". I remember someone's remark about Giacometti looking more and more like his sculptures as he grew older. It also reminds me of this sentence by Camus: "After a certain age, every man is responsible for his face". Isn't this a fascinating subject?
Je viens de lire un petit essai : Le visage, reflet de l'âme, écrit par Tullio Pericoli, peintre et caricaturiste italien. Il dit plein de choses intéressantes sur le visage, sur la façon dont on regarde et on "lit" les visages d'autrui un peu comme des cartes, sur le fait de peindre ou dessiner des portraits, etc. Il pense que les visages des écrivains contiennent leurs écrits. Il cite Calvino: "Vous me demandez si Marcovaldo est un peu moi même. Je dirais que oui, mais ce qui est étrange c'est que j'ai commencé à sentir que je lui ressemblais après avoir écrit le livre". Ça me fait penser à cette remarque comme quoi Giacometti en vieillissant s'est mis à ressembler de plus en plus à ses sculptures. Et ça me rappelle aussi cette phrase de Camus : "Après un certain âge, tout homme est responsable de son visage." Je n'ai vraiment pas fini de trouver ce thème passionnant.