Recientemente he visto la película Seraphine, de Martin Provost (Francia, 2008), que evoca la vida y la obra de Séraphine Louis, llamada también Séraphine de Senlis. Esta artista autodidacta pinta árboles, flores, frutas, en motivos que se entrelazan, y su obra se relaciona con el arte naïf o con los primitivos modernos.
La película cuenta cómo Seraphine, que trabaja de criada en los alrededores del pueblo de Senlis, pinta por las noches, con colores y técnicas que inventa. Ha empezado a pintar, cuenta ella, porque se lo ordenó la virgen María.
Wilhem Uhde, coleccionista de arte de origen alemán, descubridor del Douanier Rousseau y que adquirió obras de Picasso, se instala en Senlis en 1912. El azar hace que un día, en casa de unos notables del vecindario, se fija en un pequeño cuadro al que nadie da importancia, y cuando pregunta quién es el autor, le contestan que es su propia criada, Seraphine. A partir de allí, el coleccionista va a animar a la artista e intentar dar a conocer su obra. Pero la guerra estalla, y no digo más para no contarlo todo.
Simplemente quiero añadir que Seraphine Louis terminó tristemente su vida en un asilio psiquiátrico (como Camille Claudel).
Decir también que Yolande Moreau interpreta maravillosamente a la pintora de Senlis. En esta película bastante silenciosa, miramos a la heroína cuando trabaja, cuando anda, cuando pinta…y es, en mi opinión, fascinante.
El museo Maillol en Paris presenta una exposición de las obras de Séraphine de Senlis, hasta el 30 de marzo.
I recently saw the film Séraphine, by Martin Provost (France, 2008), about the life and works of Séraphine Louis, aka Séraphine de Senlis. This self-taught artist painted flowers, fruit and trees, in what may be called a naïve or “modern primitive” style.
The film shows how Seraphine, who worked as a servant for several employers near the village of Senlis, painted at night, with colours and techniques that she invented. She said that she started painting because the Virgin Mary had told her to do so.
Wilhem Uhde, a German art collector, moved to Senlis in 1912. One day in a neighbour’s house, he noticed a little painting of a still life, and was told the author of it was his own housecleaner, Seraphine. From that day on, Uhde tried to help the artist in many ways, encouraging her and trying to exhibit her work. But war broke out soon after, and I won’t say any more because I don’t want to tell the whole story.
Nevertheless, I’ll add that Seraphine Louis sadly died in a psychiatric hospital (like Camille Claudel).
I would also like to add that Yolande Moreau (Seraphine in the film) delivers a fabulous performance. The film is quite silent and you watch the heroine while she walks, while she works and while she paints, and I find her fascinating.
The Maillol Museum in Paris presents an exhibition of works by Séraphine de Senlis until 30th March.
J’ai vu récemment le film Séraphine, de Martin Provost (France, 2008) qui évoque la vie et l’oeuvre de Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis. Cette artiste autodidacte peint des arbres, des fleurs, des fruits, dans des motifs qui s’entrelacent, et son oeuvre est rattachée à l’art naïf ou aux primitifs modernes.
Le film raconte comment Séraphine, bonne à tout faire chez divers employeurs dans son village près de Senlis, peint la nuit avec des couleurs et des techniques qu’elle invente. Elle a commencé à peindre dit-elle, parce que la vierge Marie le lui a ordonné.
Wilhem Uhde, collectionneur d’art d’origine allemande, acheteur de Picasso et découvreur du Douanier Rousseau, s’installe à Senlis en 1912. Le hasard fait qu’un jour, chez des notables du voisinage, il remarque un petit tableau auquel personne n’attache d’importance, et quand il demande qui en est l’auteur, on lui dit que c’est sa propre femme de ménage, Séraphine. À partir de là, le collectionneur va encourager l’artiste et s’appliquer à faire connaître son oeuvre. Mais la guerre éclate, et je n’en dis pas plus pour ne pas tout raconter.
Simplement ajouter que Séraphine Louis a tristement fini sa vie dans un asile psychiatrique, (comme Camille Claudel).
Et aussi que Yolande Moreau interprète vraiment très bien la peintre de Senlis. Dans ce film souvent silencieux, on regarde l’héroïne quand elle travaille, quand elle marche, quand elle peint… Et elle est, je trouve, fascinante.
Le musée Maillol à Paris présente une exposition des oeuvres de Séraphine de Senlis, jusqu’au 30 mars 2009.
Reciba gratuitamente las entradas de este blog por mail pinchando aqui:
Subscribe to Lucie Geffré by Email
La película cuenta cómo Seraphine, que trabaja de criada en los alrededores del pueblo de Senlis, pinta por las noches, con colores y técnicas que inventa. Ha empezado a pintar, cuenta ella, porque se lo ordenó la virgen María.
Wilhem Uhde, coleccionista de arte de origen alemán, descubridor del Douanier Rousseau y que adquirió obras de Picasso, se instala en Senlis en 1912. El azar hace que un día, en casa de unos notables del vecindario, se fija en un pequeño cuadro al que nadie da importancia, y cuando pregunta quién es el autor, le contestan que es su propia criada, Seraphine. A partir de allí, el coleccionista va a animar a la artista e intentar dar a conocer su obra. Pero la guerra estalla, y no digo más para no contarlo todo.
Simplemente quiero añadir que Seraphine Louis terminó tristemente su vida en un asilio psiquiátrico (como Camille Claudel).
Decir también que Yolande Moreau interpreta maravillosamente a la pintora de Senlis. En esta película bastante silenciosa, miramos a la heroína cuando trabaja, cuando anda, cuando pinta…y es, en mi opinión, fascinante.
El museo Maillol en Paris presenta una exposición de las obras de Séraphine de Senlis, hasta el 30 de marzo.
I recently saw the film Séraphine, by Martin Provost (France, 2008), about the life and works of Séraphine Louis, aka Séraphine de Senlis. This self-taught artist painted flowers, fruit and trees, in what may be called a naïve or “modern primitive” style.
The film shows how Seraphine, who worked as a servant for several employers near the village of Senlis, painted at night, with colours and techniques that she invented. She said that she started painting because the Virgin Mary had told her to do so.
Wilhem Uhde, a German art collector, moved to Senlis in 1912. One day in a neighbour’s house, he noticed a little painting of a still life, and was told the author of it was his own housecleaner, Seraphine. From that day on, Uhde tried to help the artist in many ways, encouraging her and trying to exhibit her work. But war broke out soon after, and I won’t say any more because I don’t want to tell the whole story.
Nevertheless, I’ll add that Seraphine Louis sadly died in a psychiatric hospital (like Camille Claudel).
I would also like to add that Yolande Moreau (Seraphine in the film) delivers a fabulous performance. The film is quite silent and you watch the heroine while she walks, while she works and while she paints, and I find her fascinating.
The Maillol Museum in Paris presents an exhibition of works by Séraphine de Senlis until 30th March.
J’ai vu récemment le film Séraphine, de Martin Provost (France, 2008) qui évoque la vie et l’oeuvre de Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis. Cette artiste autodidacte peint des arbres, des fleurs, des fruits, dans des motifs qui s’entrelacent, et son oeuvre est rattachée à l’art naïf ou aux primitifs modernes.
Le film raconte comment Séraphine, bonne à tout faire chez divers employeurs dans son village près de Senlis, peint la nuit avec des couleurs et des techniques qu’elle invente. Elle a commencé à peindre dit-elle, parce que la vierge Marie le lui a ordonné.
Wilhem Uhde, collectionneur d’art d’origine allemande, acheteur de Picasso et découvreur du Douanier Rousseau, s’installe à Senlis en 1912. Le hasard fait qu’un jour, chez des notables du voisinage, il remarque un petit tableau auquel personne n’attache d’importance, et quand il demande qui en est l’auteur, on lui dit que c’est sa propre femme de ménage, Séraphine. À partir de là, le collectionneur va encourager l’artiste et s’appliquer à faire connaître son oeuvre. Mais la guerre éclate, et je n’en dis pas plus pour ne pas tout raconter.
Simplement ajouter que Séraphine Louis a tristement fini sa vie dans un asile psychiatrique, (comme Camille Claudel).
Et aussi que Yolande Moreau interprète vraiment très bien la peintre de Senlis. Dans ce film souvent silencieux, on regarde l’héroïne quand elle travaille, quand elle marche, quand elle peint… Et elle est, je trouve, fascinante.
Le musée Maillol à Paris présente une exposition des oeuvres de Séraphine de Senlis, jusqu’au 30 mars 2009.
Reciba gratuitamente las entradas de este blog por mail pinchando aqui:
Subscribe to Lucie Geffré by Email
14 commentaires:
Merci Lucie de parler de Séraphine, à travers elle on doit rendre hommage à toutes les Artemisia, Camille ou Virginia qui se sont données à leur passion et en sont mortes. J'adore lire d'abord en français, puis en anglais tes textes et doucement, doucement je me mets à l'espagnol!
Baci! V.
Saludos!
Soy un apasionado del arte y me quede con muchas ganas de haberlo estudiado pero mi tiempo no me dada para mas. Aun asi, intento aprender todos los dias poco a poco mas cosas y en blogs como este, ayuda a entender mas el arte y todas sus facetas.
La otra noche encontre una web sobre libros de arte que creo que os puede interesar. Tiene un buen catalogo de libros de arte con fichas de cada libro y todo muy completo. Espero que os sea de interes.
Un saludo y hasta pronto
Bien d'accord avec toi V., et on salue chez elles "cette nécessité intérieure dont parlait Kandinsky à propos de tout artiste gagné par le vrai désir de création" (comme cela est dit dans la présentation de l'expo au musée Maillol). Besos!
Gracias por tu comentario Txemita y por el enlace. Me alegro mucho que visites este blog y espero que siguas encontrando aqui cosas que te interesen!
Qué interesante, Lucie.
Tu comentario me hace pensar en otra película que tiene por protagonista otro autor naïf a lo Rousseau (aunque éste no es de verdad): Perversidad, de Fritz Lang.
El protagonista es una persona mediocre, un don nadie, casado con una mujer bastante antipática. Lo único que da un poco de luz a su vida son los preciosos cuadros de estilo totalmente libre que hace en sus ratos muertos. Estos cuadros son maravillosos, extraños y totalmente originales (se parecen mucho a los de esta autora)... pero por supuesto nadie los aprecia.
Un día, el protagonista se enamora de una chica poco recomendable... No cuento más.
Qué buena pinta tiene esta peli Teresa, ya me has dado ganas de verla.
En cuanto a Séraphine, (si te apetece verla) he visto que se estrenaba en España en 2009 (no sé nada màs preciso) distribuida por los cines Golem.
Tuve la suerte de ver esta película.La actriz protagonista actúa de lujo y la fotografía está muy cuidada. Sin embargo,también me pareció un pelín lenta. El cine francés sigue fuerte. Saludos.
Martín, totalmente de acuerdo contigo sobre la fotografía y la actriz.
Luego, es cierto que es lenta la peli, pero por mi parte me deje llevar y me gustó incluso esta lentitud. Saludos!
Este fin de semana hemos conocido Senlis, la pequeña ciudad al norte de París en la que vivió Seraphine. Es una ciudad medieval con mucho encanto. Estuvimos paseando por sus calles y vimos la casa en la que vivió la artista y un pequeño museo con sus obras. La verdad es que tienen mucha fuerza. Te enseñaré las fotos. Gracias, Lucie, por presentarnos a Seraphine. Un beso
Just read a very amusing article in the Guardian Weekly. Title is Chick-flick averse actors: got to France by Anne Billson :
http://www.guardian.co.uk/film/2009/nov/26/seraphine-french-female-actors
there are plenty of synonyms for people with a screw lose or bats in the belfry!
Nous avons fini par acheter le DVD, il y a quelques mois, de Séraphine ..merveilleux . nous avons passée plusieurs soirée superbes...qu'elle artiste ! ses oeuvres sont magnifiques que de fleurs . Bonne soirée .Marie de Normandie .
excusez les fautes je n'ai pas relu le message avant son départ ..Marie
Thank you for the link Warren!
Bonjour Marie, quelle bonne idée d'avoir ce film en DVD, c'est une merveille! Bises et à bientôt!
Enregistrer un commentaire